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jeudi, 18 juin 2015 / Publié dans Récits, Se rassembler, Se souvenir, S’enraciner, ou le temporaire qui dure

Anissa Hamache et sa pratique du jardin

 Anissa habite aux Tuileries depuis son arrivée en France,  elle est une jardinière assidue des jardins familiaux et témoigne de la nécessité pour les femmes du quartier à se ré approprier l’espace public. Elle trouve dans la pratique du jardin une grande satisfaction à produire des aromates,  fruits et légumes de qualité et surtout dans la convivialité que favorise le lieu ainsi que les occasions de transmission qu’elle permet.

SAFI

SAFI

Voici quelques extraits de l’entretien avec Sami Chabani, le 23 avril 2015

S- As-tu des moments de partage de ta pratique du jardin avec tes enfants ?

A- Mes enfants quand ils viennent ils vont plutôt jouer avec les autres petits. Par contre mon petit neveu Ilyas il est très intéressé… il désherbe, il prend la pioche.

S- Il est capable de faire la différence entre les mauvaises herbes, celles qui sont sauvages et celles qui poussent suite à la semence ?

A- On prend le temps d’expliquer aux plus jeunes.

S- Il t’arrive d’amener des semis de chez ta sœur ? C’est ou exactement ?

A- En Algérie, à Béjaïa.

Oui, il y a deux ans elle m’a donné des graines que j’ai même planté ici. Certaines je les ai reconnue et donc je les ai planté : maïs, les courgettes, les carottes, les fèves et les petits poids.

Anissa avec sa fille, Jardins Saint-André

Anissa avec sa fille, Jardins Saint-André. Photo: Zine Et Al.

 

S-Tu as eu le sentiment parfois que la société avait du mal a évoluer, en tout cas, certains groupes de la société française, par rapport à l’Algérie, les femmes immigrés… Est-ce que tu penses que la société française permet l’émancipation des femmes plus qu’en Algérie ?

A-Non, c’est vrai qu’il y a certaines choses, mais cela dépend de la mentalité des gens. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de solidarité par rapport à l’Algérie. Par exemple avec les voisins, le rapport et de la dimension familiale, ici (en France) c’est chacun pour soi, c’est une société plus individualiste.

Comme je disais cela dépend du parcours de chaque personne, même si je suis issu d’un pays en voie de développement, je trouve que pour certaines choses nous sommes plus à l’avance qu’ici.

S- Au final c’est ou le bled pour toi ?

A- C’est ou le bled ? C’est ici [faisant allusion au jardin] (rires).

S- Samia Chabani, Sociologue / A – Anissa Hermache

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