Le Sénat a publié en novembre 2014, un rapport relatif à la lutte contre les discriminations.
Ce rapport des sénateurs Mme Esther Benbassa et M. Jean-René Lecerf évoque la nécessité de mieux connaitre la diversité des cultures et pratiques religieuses et notamment la nécessaire prise en compte du fait religieux dans les programmes scolaires.
©Pierre CIOT
Dans l’atelier proposé par Ancrages « les figures de l’étranger à travers le temps« , il s’agit de s’approprier les constructions sociales de l’étranger en s’appuyant sur une mise en perspectives historiques des figures de l’altérité et des modes de persistance dont nous héritons jusqu’à nos jours.
Comme le rappelle le rapport, la connaissance du fait religieux est intégrée au sein du socle commun des connaissances et des compétences, institué par la loi n° 2005-380 du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, qui comprend les acquis que doit maitriser un élève à la fin de sa scolarité obligatoire.
Le point 5 de ce socle dédié à la « culture humaniste » prévoit ainsi que l’élève, au terme des enseignements qu’il a reçus, doit « comprendre l’unité et la complexité du monde par une première approche du fait religieux en France, en Europe et dans le monde en prenant notamment appui sur des textes fondateurs (en particulier, des extraits de la Bible et du Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des convictions ».
Ancrages propose d’autres ateliers concernant notamment la mémoire du bassin de Séon et de ses tuileries, mais aussi sur l’habitat ouvrier et immigré à Marseille, à retrouver sur cette page.
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