Café histoire « Histoire et mémoires des ouvrières à Marseille »
S’il faut attendre la Première Guerre mondiale pour que le travail des femmes dans les usines soit valorisé, leur participation remonte à la révolution industrielle, mettant massivement les femmes au travail. Dès le XIXe siècle en France, les femmes occupent une place à part entière dans l’activité industrielle, loin d’être une simple main d’œuvre d’appoint. Or cette mise au travail précoce est souvent gommée dans les représentations sociales, pourquoi ?
Jusqu’à nos jours, où l’égalité salariale n’est toujours pas acquise et les discriminations à l’embauche courantes, le travail des femmes, en particulier des ouvrières, doit être valorisé.
Moins bien payées que les hommes, essentialisées, exposées au harcèlement, à la double journée de travail, leurs parcours restent invisibilisées dans les travaux historiques, mais émergent de la
mémoire collective, par la force des témoignages et des récits.
À Marseille, port industriel depuis le XIXe siècle, l’histoire des ouvrière se mêlent à l’histoire de l’immigration et l’histoire des luttes sociales. Les ouvrières de la Manufacture des Tabacs de la Belle de Mai ont, par exemple, été pionnières dans l’histoire des luttes syndicales.
Cigarières, ébarbeuses, munitionnettes… autant de parcours qu’Ancrages vous propose de découvrir, à l’aide de photographies, de documents d’archives et des parcours de figures emblématiques de l’histoire
ouvrière
Durée de l’atelier : 2 heures.