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vendredi, 17 avril 2015 / Publié dans Récits, Se souvenir, S’enraciner, ou le temporaire qui dure

La courée d’Annie Galves

« Habitat ouvrier non programmé » selon Marcel Roncayolo, la courée est apparue en périphérie du centre de Marseille, surtout au nord, dans les quartiers nés de l’industrialisation (L’Estaque, Les Riaux…), entre 1895 et 1930, période d’intense développement et de large appel de main d’œuvre qui a pris fin au lendemain de la crise de 1929. Dans un contexte de spéculation, d’insalubrité et de précarité sociale, les Italiens qui refusaient les cités ouvrières patronales ont fréquemment pris en charge l’édification de leurs logements. C’est pourquoi, la courée est longtemps apparue comme un habitat principalement construit par et pour les ouvriers immigrés italiens. Ils ont pris leur modèle de référence dans le répertoire de formes de leur pays d’origine. Le mot courée dérive du bas latin cortis qui désigne la cour de ferme associé à la villa romaine dans le domaine rural antique (corte).

Du modèle italien, la courée marseillaise reprend la morphologie – les bâtiments disposés autour d’une cour – et le caractère social – la destination à une classe laborieuse. Elle s’inspire aussi largement des corrales espagnols et des maisons à coursives des Pyrénées. Elle est constituée par des alignements de petits logements mitoyens (rez de chaussé ou un seul étage), adossés aux limites du foncier, desservis par des escaliers extérieurs et des coursives et disposés autour d’une cour d’usage et de statut juridique collectifs, parfois appelée « cours » ou « cour-chemin ». Pour des raisons d’économie, les latrines et les lavoirs sont à usage collectif et placés dans la cour. Cette forme d’habitat n’a pas eu la faveur du patronat car elle induisait un mode de vie particulier. En favorisant les rencontres et les conversations en permettant des relations interfamiliales et l’entraide, elle contribuait au développement d’une conscience collective au sein du monde du travail.

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«Le tour du lavoir est cassé car le mur s’est effondré. Avant la journée pour laver son linge, c’était le mardi, beaucoup de solidarité et d’entraide, les enfants s’amusaient, tout le monde était dehors».

Annie Galves

Association Ancrages

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