Marseille, ville d’immigration, est-elle une ville de batailles ?
Stéphane Mourlane et Céline Regnard présentent un ouvrage collectif publié aux Presses universitaires de Provence (2013).
Plusieurs membres du groupe “Migrations, circulations et territoires en Méditerranée” de l’UMR Telemme figurent au sommaire.
Ce livre a pour ambition de déconstruire les idées reçues sur les rapports qu’entretiennent les phénomènes migratoires et les affrontements conflictuels, porteurs de violence. Cette vision de la ville comme un terrain d’affrontement aborde la question de la migration comme facteur de violence en explorant la notion de xénophobie, et en quoi elle a été le théâtre de conflits venus d’ailleurs. Se départir d’une lecture stéréotypée de l’histoire marseillaise, c’est peut être ne pas y voir le récit d’une cohabitation sans heurts, ni celui d’une xénophobie sans cesse renouvelée. Ce faisant, ce livre se veut un examen lucide du cosmopolitisme marseillais du XIXe au XXe siècle.
Cet ouvrage est disponible au prêt au centre de ressources d’Ancrages.